Exit les contrats d’avenir et les contrats initiative emploi dans le secteur marchand privé. Pour la fin 2017, le Tarn n’a de quoi financer que 42 contrats aidés. En 2018, la priorité sera donnée à l’urgence sanitaire et sociale.

Fin des emplois d’avenir
Peu de chance qu’en 2017 la Calandreta de Lavaur récupère ses emplois aidés. Cette école occitane n’étant pas encore agréée par l’état, elle n’entre pas dans le dispositif prioritaire. Même chose pour la MJC de Saint-Sulpice et pour bon nombre d’associations sportives, culturelles ou de loisirs. Celles qui intervenaient dans l’animation périscolaire vont devoir trouver d’autres solutions.
«Elles peuvent se retourner vers des contrats avec le Département», suggère le député Terlier en expliquant que pour l’état, le financement des emplois aidés «est un coût très élevé».
On devine la réponse du Département, qui peine déjà financièrement à remplir sa mission d’aide sociale.
Dans le Tarn, en 2017, les emplois aidés, tous types confondus, représentent pour l’état près de 9 M€ dont 635 000 € pour les seuls contrats initiative emploi (CIE) des entreprises. Ceux-là disparaissent définitivement tout comme les emplois d’avenir.
«Le dispositif est arrêté et ne sera pas renouvelé», confirme Michel Dalmas. «On recentre le dispositif…».
Les chiffres
Conventions de contrats aidés signées dans le Tarn en 2017 :
1 359 CAE contrats d’accompagnement de l’emploi
140 CIE contrats initiative emploi marchand
116 EAV emplois d’avenir secteur non marchand
50 EAV secteur marchand
Répartition des contrats aidés (CAE) :
Associations 50 % (664)
Collèges et lycées 18 % (51)
Communes 15,5 % (207)
Établissements publics autres 8 % (109)
Sanitaire public 4 % (51)